Etape N° 1 :
Que veut dire renégocier son prêt et où s'adresser ? Définition : Vous avez souscrit il y a quelques années un prêt à taux fixe aux alentours de 7 à 8% et, lors d'une conversation entre amis, vous apprenez qu'ils viennent de faire un prêt pour leur maison à 5,50%. Vous vous dites alors qu'il y a peut être possibilité de baisser votre taux pour gagner un peu d'argent ! A ce titre vous avez alors deux possibilités, soit faire baisser votre mensualité, soit la durée de votre crédit grâce au gain sur le taux. Vers qui s'adresser : Là encore deux possibilités : 1 : S'adresser à sa banque chez laquelle le prêt est souscrit 2 : Vous adresser à la concurrence 1 : VOTRE BANQUE En préambule, et pour fixer le cadre de l'entretien que vous allez avoir, sachez que la banque n'aime pas du tout ce genre de demande pour plusieurs raisons: - Pour vous garder comme client, ils vont devoir gagner moins d'argent - Cela ne rentre pas dans leurs objectifs de vente - Et enfin, c'est souvent une phase de négociation difficile où ils sont en situation d'infériorité Cependant, ce n'est pas pour cela que vous obtiendrez un réaménagement à la baisse de votre taux de prêt en faisant du chantage. En effet, n'oubliez pas la relation gagnant-gagnant que vous devez avoir. Il vous faudra leur dire la chose suivante : "A la date du jour et compte tenu de la baisse significative des taux, je vous sollicite pour que vous envisagiez un réaménagement de mon prêt afin de diminuer le taux, quelles en sont les modalités ?" Sachez que rester là oû vous êtes sera la meilleure solution d'un point de vue pratique. 2 : S'ADRESSER A LA CONCURRENCE Sachez qu'ici le cadre de l'entretien sera complétement différent, en effet, ils vous accueilleront à bras ouvert comme nouveau client. La technique employée sera de faire un nouveau prêt qui remboursera celui existant. Les différences essentielles avec un réaménagement en interne sont : L'intégration de frais n'existant pas dans votre banque La mise en place d'un nouveau compte avec des frais de tenue de compte, de carte bancaire.... Aussi, partir à la concurrence pour gagner 5 € par mois n'est pas aussi simple que cela puisqu'il va falloir reconstruire la relation bancaire mais aussi se rééquiper en services et produits d'épargne car la banque d'aujourd'hui ne conçoit plus une relation sans la souscription de divers services. (Objectif moyen d'équipement par client : 7 produits et services).
Exemple de simulation de rachat de créditAVANT : 4 mensualités 1 302,13 €/mois
Coût total de l'opération à crédit : 96 186,23 € - Frais de dossier inclus : 750 €
Frais de notaire + hypothèque inclus : 1 570 € - Hors assurance facultative.
Etape N° 2 : Combien cela peut-il me rapporter
Ce que cela peut vous rapporter :
Vous avez pu le constater, il existe de nombreux frais liés à une renégociation. On peut cependant énoncer ici quelques vérités sur lesquelles nous revenons dans les étapes suivantes :
- Une différence de deux points entre votre taux et les taux du moment engendrent forcément un gain.- Un crédit jeune génére plus de gain qu'une renégociation de crédit en fin de vie.
- Il faut absolument que le capital de votre crédit ne soit pas remboursé à plus de 70 % sinon toute chance de gain sera vaine.
- Changer de banque pour gagner 10 €uro par mois n'est en général pas une bonne affaire car le coût lié à l'ouverture d'un compte (convention de services, cartes...) rattrapera le gain.
- Enfin même si vous n'arrivez pas à renégocier votre crédit dans votre banque, vous sera en position de force pour négocier autre chose...
Les lois Scrivener
Destinées à protéger l'emprunteur en matière de crédit à la consommation, elles fixent différentes obligations parmi lesquelles l'établissement préalable d'une offre de prêt écrite et un délai de rétractation de sept jours.
La loi NeiertzElle
a pour but de prévenir le surendettement des particuliers oblige les organismes de crédit à recourir au fichier national des incidents de paiement (FICP). L'inscription au FICP entraîne l'inéligibilité à un emprunt.
La Loi Chatel
Du nouveau pour la protection des emprunteurs. Davantage de transparence pour les emprunteurs, davantage de souplesse pour les organismes financiers... Le crédit gratuit se dote de nouvelles mesures légales. Les nouvelles dispositions législatives adoptées début 2005 renforcent la protection des consommateurs en matière de crédit renouvelable et en assouplissant la communication sur le crédit gratuit.
Objectif : permettre à des familles modestes d'accéder au crédit dans les conditions les plus favorables. La "loi Chatel" accorde aux organismes de financement une plus grande liberté de communication, jusqu'ici soumise à restrictions. Parallèlement, elle impose une plus grande transparence dans l'information relative aux taux d'escompte pour paiement comptant et sur la prise en charge du coût du crédit, et interdit aux organismes financiers de conditionner le bénéfice d'une opération de crédit gratuit ou promotionnel à l'ouverture d'un crédit renouvelable.
L'information des consommateurs sera dorénavant renforcée en matière de tacite reconduction des contrats et de crédit renouvelable. La publicité pour le crédit gratuit devient possible hors des lieux de vente. En réalité, la loi Chatel renforce la protection des consommateurs sur deux points précis. Un, la résiliation des contrats tacitement renouvelables sera rendue plus facile, en obligeant notamment les prestataires de services à prévenir les consommateurs un mois avant la date limite de renouvellement de leurs contrats. Deux, l'encadrement du crédit revolving, présent dans 80 % des dossiers de surendettement, sera renforcé.
Dans un troisième volet, davantage axé sur la défense de la consommation que sur celle du consommateur, la loi Chatel met fin à l'interdiction de la publicité pour le crédit gratuit hors du lieu de vente, vieille de vingt ans. « Véritable levier de la consommation des ménages », le crédit gratuit est aussi considéré comme moins dangereux, aux yeux des associations de consommateurs, que le crédit renouvelable.
Un impact différent selon les types de contrat
• Crédit renouvelable : à tout moment, le consommateur pourra demander la réduction de sa réserve de crédit, la suspension de son utilisation ou la résiliation du contrat. Toute augmentation du crédit consenti devra faire l'objet d'une offre préalable. Enfin, la reconduction du contrat devra être confirmée par l'emprunteur, si la réserve et les moyens de paiement assortis ne sont pas utilisés durant trois ans consécutifs.
• Crédit gratuit : sa libéralisation « corrige une anomalie majeure, selon Michel Philippin, directeur général de Laser-Cofinoga, puisque la France était le seul pays où la publicité pour ce type de crédit était interdite hors des lieux de vente ». Selon Luc-Marie Chatel, « le crédit gratuit est certes une offre limitée, puisque l'avantage promotionnel n'est que de 6 % ou 7 %, mais son impact est important car 60 % des consommateurs qui y ont eu recours déclarent qu'ils auraient sinon renoncé à leur achat ou l'auraient reporté ».
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1 commentaire:
Petite FAQ sur le rachat de crédit pour compléter cet intéressant article. Bonne journée
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